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Chaque semaine, Sophie Hasquenoph prend le train pour venir enseigner à l’université de Lille III. Depuis plusieurs années, elle est maître de conférence en histoire moderne. Mais une fois rentrée dans le Val-de-Marne, c’est une autre casquette qu’elle porte. Elle met de côté la période XVIe-XVIIIe siècle pour se consacrer au XXe siècle, et à sa mémoire.

« Le devoir de mémoire, ce n’est pas juste se souvenir des guerres mais aussi des choses positives comme la Construction européenne, les Droits de l’homme… » Sophie Hasquenoph s’investit dans le devoir de mémoire à plus d’un titre. Elle œuvre au sein de deux associations : le Souvenir français (créé en 1887) et les Écrivains combattants (créé en 1919 par les écrivains qui ont survécu à la Première Guerre mondiale pour rendre hommage à leurs compagnons).

Faisant partie du bureau des Écrivains combattants, Sophie Hasquenoph observe des progrès notables au niveau de la transmission. Chaque mois de novembre, une cérémonie est tenue au Panthéon, là où sont gravés sur un mur de pierre les noms des écrivains des deux guerres mondiales. Une cérémonie organisée avec des établissements scolaires de la région parisienne.

 

Poème, carnet de guerre, texte en langue étrangère… Les jeunes élèves sont amenés à prendre conscience de comment vivaient les personnes à ces époques. Sophie Hasquenoph mise beaucoup sur cet aspect humain pour transmettre l’histoire. A plusieurs reprises, elle s’est servie de ses propres expériences à l’étranger, notamment au Rwanda et au Vietnam. Dans ces pays, elle a constaté les traumatismes liés à la mémoire toujours vive.

Le passé a-t-il une résonance aujourd'hui ?
Ancre 30

SOPHIE HASQUENOPH
Maître de conférence

Historienne

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